Vos jambes ne vous portent plus

tant votre tête est engourdie.

Accroupi, assis, allongé...

vous vous étendez sur le sol...

Sous vos doigts, le sable s'envole

en une étrange et fine pluie.

Du silence à n'en plus rêver...

Du soleil à perte de vue...

l'endroit aurait bien eu sa place

dans un polybéen carré

beaucoup plus qu'un morceau de glace

et beaucoup plus qu'un ''w''

mais voilà donc qu'il disparaît,

ce bel endroit ensoleillé.

la carte postale est brûlée

et le sable s'est envolé.

ne reste que vous, là, assis,

un bout de papier à la main.

On dirait que tout est fini...

On dirait qu'il n'y a plus rien...